La Grèce est l’un des pays européens les plus touchés par la crise économique, au point d’inquiéter vivement ses voisins du Vieux Continent. Un problème qui ne touche pas vraiment les grands clubs du pays, ceux-ci étant la propriété d’hommes d’affaires plutôt bien portant sur le plan financier. Cela ne les empêche pas d’être prudent et d’essayer d’éviter de payer des joueurs au-dessus de leur valeur. C’est ainsi que, si un accord semble possible entre l’Olympiakos et Marseille sur une indemnité de transfert, l’OM réclamant notamment une somme beaucoup plus faible que l’été dernier, le salaire du joueur semble devoir faire renoncer la formation grecque.
Lucho ne souhaite pas baisser sa rémunération de près de 400.000 euros par mois d’un centime. Une somme que le club du Pirée estime bien au-delà de la valeur du joueur, et que même l’économie faite sur un transfert désormais possible à hauteur de 5 ME ne compense pas selon les dirigeants hellènes. Le tout sans compter le fait que l’Argentin ne soit pas réellement tenter par une aventure en Grèce, préférant notamment une éventuelle pige en Espagne ou en Italie. Autant dire que la cession de Lucho pour cet hiver est loin d’être acquise pour l’OM.